Ce jeudi 02 mai, à Iruñea-Pampelune (Haute-Navarre, Pays basque) s’est tenue au siège du LAB, une réunion des Syndicats des Nations sans État avec la participation, autour de LAB, du STC de Corse, du SAVT de la Vallée d'Aoste, de l’USTKE de Kanaky, de SLB de Bretagne, de la CSS de Sardaigne, de l’Intersindical des Pays catalans et de la CUT de Galice. Étaient également présents à la réunion les îles Canaries, l’UGTG de Guadeloupe et l’UGTM de Martinique.

La réunion s’est déroulée en deux temps. Dans une première partie, nous avons analysé la situation du syndicalisme souverainiste et la réalité que nous vivons dans nos pays, et dans la deuxième partie, nous avons élaboré une proposition concrète et spécifique pour l’État français.

La plateforme a commencé son parcours en 2006 et depuis lors, elle a lancé plusieurs campagnes et dynamiques. En mars 2022, le syndicalisme souverainiste européen s’est réuni à Bilbao et a lancé un processus de réflexion pour améliorer notre travail à l’avenir et continuer à développer et à renforcer le syndicalisme souverainiste. Les réunions de Bilbao, qui se sont poursuivies à Valence et à Belfast, ont progressivement formé le Forum syndical souverainiste. La Plateforme des Syndicats des Nations Sans État élargir aujourd’hui son horizon en s'engageant dans le Forum Syndical Souverainiste. Dix-huit ans après sa création, la plateforme ouvre une nouvelle étape.

D’autre part, lors de cette réunion, une décision importante a été prise. Les syndicats des pays sous domination de l’État français ont décidé de former une union intersyndicale des peuples qui pourra se présenter lors de différents scrutins syndicaux. Ce processus a deux objectifs : d’une part, mieux coordonner notre travail en poursuivant des objectifs communs, et d’autre part, pas à pas, dans l’État français, créer un nouvel espace de lutte qui constituera une alternative ambitieuse face aux centrales syndicales françaises.

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