Dimanche dernier, la France et l’Europe ont encore plus fortement penché à l’extrême droite. En Bretagne, cela représente plus de 600 000 personnes, soit 1 vote sur 3 si on cumule l’ensemble des voix du FN/RN, Reconquête et autres petits partis.

Le mouvement syndical dans son ensemble doit reprendre la lutte unitaire contre l’extrême droite. Un arc large qui seul pourra s’opposer, constituer des liens et favoriser des résistances. Ne nous trompons pas, s’il y a une cohabitation, le combat devra bien sûr continuer. Les premières victimes seront les femmes, les travailleurs et travailleuses sans papiers, les personnes LGBTQIA+, les personnes immigrées, réfugiées, les bretonnes et bretons selon leur origine ou leur religion. L’extrême droite reste la violence, le rejet de l’autre responsable de tous les maux.

Au pouvoir, le RN s’attaquera et s’opposera aux syndicats et associations avec lesquelles il a des comptes à régler. Il tentera de supprimer le droit de grève et celui de manifester. Il bouleversera en profondeur le pays, modifiant les lois au nom d’un roman national fictif et d’une préférence nationale on ne peut plus raciste.

L’extrême droite reste le pire ennemi des travailleurs et travailleuses, elle attaque nos valeurs basées sur la solidarité, le partage, le progrès social. Nous avons toujours lutté contre les racismes, l’antisémitisme et les discriminations.

Nous appelons donc l’ensemble des travailleurs et travailleuses de Bretagne à participer aux mobilisations et à se joindre partout aux initiatives unitaires antifascistes. L’heure n’est pas à l’abattement, mais bien dès maintenant à reprendre la lutte. Contre l’extrême droite, mobilisons-nous et manifestons partout en Bretagne !

STOURMOMP BETEK AN TREC’H !
PAISSONS DIQ’A LA VICTOUERE !

Résultats de l'extrême droite aux élections européennes 2024 en Bretagne

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