1er MAI Journée internationale des Travailleurs et Travailleuses

 

KALA MAE 2024Le 1er Mai, Journée Internationale des Travailleurs et Travailleuses est le cri d'unité et de solidarité du mouvement ouvrier du monde entier face à l'exploitation et l'oppression capitalistes. Cette date est née suite à l'assassinat, orchestré par les forces de répression, de grévistes américains qui luttaient alors pour la limitation de la journée de travail à 8 heures. Notre classe a su s'en saisir et la transformer en symbole de lutte et non de deuil. Ce n'est donc pas un jour férié parmi tant d'autres, ou encore une simple fête commémorative. Cette journée est un de nos outils de classe permettant d'accentuer notre lutte est de porter nos revendications pour améliorer nos conditions de vie et de travail.

Aujourd'hui toute notre classe est attaquée !

La réforme des retraites bien sûr, mais aussi celle de l'assurance chômage, la hausse des prix de l'énergie, l'augmentation des loyers, le blocage des salaires, les différentes réformes de l'enseignement, la propagande pro-guerre et la production d'armes, le SNU, sont autant d’attaques de la bourgeoisie, patrons et actionnaires, pour reprendre les acquis et droits que nous avons su conquérir durant des décennies de lutte, à force de grèves, d'occupations d'usine, de blocages économiques, de sabotages et d'actions directes contre les intérêts des exploiteurs.

Et durant ces décennies, ni les assassinats, ni les mutilations, ni les emprisonnements ne nous ont fait baisser la tête et abandonner notre combat pour la justice sociale et la victoire de notre classe. La répression, seule réponse de l'Etat bourgeois, continue aujourd'hui et nous ne comptons plus le nombre de blessés, et d'arrestations depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites. Car au lieu de servir les intérêts de la majorité écrasante du peuple, la République, a toujours remplit par excellence sa fonction d'instrument du capitalisme et la police, celle de milice patronale.

Cette répression, n'est que la continuité de ce que, travailleurs et travailleuses, subissent tous les jours dans les centres de travail, cadences infernales, conditions de sécurité déplorables, harcèlement, licenciements, délocalisations, stagnation et recul des salaires, emplois flexibles... Chômeurs et chômeuses sont quant à eux, méprisés, culpabilisés et subissent un chantage permanent, les forçant à accepter des emplois précaires, sous peine de radiation. Les étudiants doivent eux aussi se salarier pour payer leurs études et les retraités ne pouvant plus vivre dignement de leur pension, sont forcés de reprendre un emploi.

Nous avons la force de riposter !

Nous savons quelle est la réponse de l'Etat et du patronat à nos revendications. Il est temps d'intensifier le mouvement, par la grève générale et les blocages économiques. Car les manifestations, grèves ponctuelles et défilés ne suffiront pas. C'est en se contentant de dépoussiérer les drapeaux une fois par mois, que nous avons déjà perdu plusieurs acquis ces dernières années.

A nous, travailleurs et travailleuses, de riposter contre cette nouvelle attaque. A nous de mener cette bataille, unis et solidaires ! A nous de dépasser les états-majors frileux ou vendus des grandes centrales syndicales et de créer un véritable rapport de force face aux exploiteurs !

Nous savons aussi, que l'on ne peut réformer le capitalisme pour en faire un système bienveillant et inoffensif et que tant qu'il sera en place, nous devrons toujours faire face à ce genre d'attaque. Ce mode de production, en crise ou non, est le problème. Ce système, par nature, basé sur l'exploitation de l'Homme par l'Homme, foulera toujours le principe d'égalité en droit des humains et des peuples.

C'est à nous, travailleurs et travailleuses, nous qui produisons toutes les richesses, nous qui portons ce monde, c'est à nous peuples sous domination, de prendre notre destin en main. A nous, dans l'unité et la solidarité de classe de nous organiser, pour mettre à bas ce système immoral et jeter les bases d'une nouvelle société, non plus fondée sur le profit, mais sur le bien-être commun.

Dans la rue comme au travail, Unité ! Solidarité !

C'est nous qui produisons ! C'est nous qui décidons !

Produet 'vez ganeomp ! Divizet 'vez ganeomp !